Après deux cent cinquante ans ou presque de présence des GRENET en Normandie, à Montivilliers et à Rouen, nos ancêtres directs vont prendre pied en Bretagne, région qui sera revendiquée hautement comme la leur par les descendants de Nicolas Pierre GRENET, aussi bien par la branche aînée, celle d’Auguste, que par la branche cadette, celle d’Alfred Louis Zacharie. Notre propre grand-père Léon GRENET se voulait résolument breton, de même que notre père Yves.
C’est d’une Bretagne maritime qu’il s’agit, essentiellement finistérienne. Des ancêtres maternels viennent certes de l’intérieur des terres et de Normandie mais l’amour de la mer, platonique souvent, poétique parfois, est une constante des souvenirs oraux des GRENET.
Nous devons au marin Nicolas Pierre GRENET (1776-1854) cette double prédilection pour la Bretagne et l’Océan, puisqu’il fait toutes les guerres maritimes de la Révolution et de l’Empire contre la marine anglaise. Voir Chapitre 1 : « Nicolas Pierre GRENET, marin de la Révolution et de l’Empire ».
Installé à Brest où il se marie avec Angélique CHOLLET, d’une famille de marchands alliés à de nombreux représentants de la Marine nationale, Nicolas Pierre GRENET embrasse ensuite à Porspoder puis Carhaix la carrière d’instituteur. Cet engagement, moins périlleux que le choix de la Marine (quoique…) va être respecté par la plupart de ses descendants : dans notre branche, la cadette, les enseignants envahissent l’arbre généalogique sur plus de trois générations. Voir Chapitre 2 Enseignants, Militaires, Bretons.
Une touche d’exotisme est fournie par la carrière d’Alfred Louis Zacharie GRENET, médecin de la Marine à Mayotte, qui y tombe amoureux et épouse Marie Louise Ovida LEBRETON, créole réunionnaise au tempérament, dit-on, affirmé, puis revient à Brest avec femme et enfants. Ceux-ci, Alfred, Victor et Léon, passent leur jeunesse ou leur vie en Bretagne, puis Léon GRENET notre grand-père finit par quitter cette région tant aimée pour Saint-Maixent-l’École, en 1904. Chapitre 3 « Alfred Louis Zaccharie GRENET médecin de marine et ses enfants. »
Dernier fils de Guillaume GRENET, maître passementier à Rouen, Nicolas Pierre GRENET a passé son enfance dans un milieu d’artisans, de boutiquiers et de marchands. Peut-être les conditions de vie de sa famille évoluèrent-elles, pendant ses années d’enfance et d’adolescence, car la Révolution est passée aussi par Rouen : Nicolas Pierre avait treize ans en 1789. Comment vécut-il ces deux années avant son départ ? Nous savons très peu de choses sur les membres de la famille : entre 1784 et 1790-1794 on perd plus ou moins leur trace. Tout au plus voit-on un probable cousin de Guillaume1 apparaître dans les chroniques de la révolution rouennaise comme membre du conseil municipal de Rouen pendant la Terreur. La Révolution à Rouen fut relativement modérée, mais il y eut des émeutes contre la faim, des procès, le blocus imposé par les Anglais, qui ruinait les ports et affamait le peuple. C’est à cette époque que se décida le destin du jeune Nicolas Pierre. Partit-il malgré ses proches, ou au contraire encouragé par eux, voire recommandé à un lointain parent capitaine au long cours ? En tous cas son père avait une cousine, Victoire Dorothée BERRENGER, née GRENET2, dont le neveu, Charles BERRENGER, courait les mers, tantôt au commerce, tantôt comme corsaire, au profit de la marine Royale. C'est sur un navire commandé par ce lointain cousin que Nicolas Pierre va s'engager comme mousse, en 1791.
A partir de ce moment nous pouvons suivre l'existence de marin de Nicolas Pierre en nous reportant à ses états de service, dont nous présentons ci-dessous des extraits. Commencée « au Commerce », sur le navire Les Trois Amis, destiné à la traite des noirs, sa carrière se poursuit la plupart du temps sur des bateaux commandés par le capitaine BERRENGER.
De retour à terre le 13 septembre 1792, Nicolas Pierre passe à terre le premier hiver de la République, puis s'embarque pour la première fois sur un navire de l'Etat. Marin pendant la Terreur, il participe d'abord à des « croisières » dans la Manche, sur une canonnière, La Tempête. Sur la corvette La Suffisante, il participe au célèbre combat du 13 prairial, puis ce seront la croisière du grand Hiver, le combat de l'île de Groix, durant lequel Nicolas Pierre sera blessé à la jambe, « ce qui l'a rendu boîteux ». La suite le conduit en Irlande et dans bien des expéditions. Il suit le capitaine Berrenger sur La Sirène, le Redoutable, le Jean-Jacques Rousseau, et enfin Le Scipion, qui participera en 1805 aux batailles de Trafalgar et du Cap Ortegal, où le capitaine BERRENGER sera blessé et où tous deux seront faits prisonniers. Sans doute leur expérience ne fut-elle pas la même, car les officiers étaient le plus souvent prisonniers sur parole, logés parfois dans la campagne anglaise, quand les hommes d’équipage croupissaient dans les épouvantables pontons. Ce fut le sort de Nicolas Pierre, et certainement pour lui une expérience inoubliable... Il dut attendre 1807 pour rejoindre Brest, via Morlaix.
Nicolas Pierre termine sa carrière en mer comme chef de timonerie. Il s'installe alors à Brest. Charles BERRENGER sera témoin de son mariage (le 1er février 1808) et le parrain de Charles, son fils premier-né.
Le Vaisseau de l'Etat le Fougueux commandé par les Cens
Jn Ch Brun capne de vaisseau du 1ervendémiaire au 30 pluviôse an IV
Jn Louis Guillotin capne de vaisseau du 30 pluviôse an IV au fructidor an IV
Polouy Capne de Vaisseau du 21 fructidor an IV
N°15 du registre page 134 an IV
Pierre Grenet, novice inscrit à Rouen taxe 24 Débarqué le 14 nivôse et destiné à la
Sirène le 9 nivôse an IV
La frégate de l'Etat la Sirène Commandée par le Cen Berrenger,
capitaine de frégate N°26 du registre page 69 an IV
Du 16 germinal an IV
Pierre Grenet novice de classe, inscrit à Rouen taxe 18 Débarqué et destiné au Républicain le
2 Germinal an VII
Le vaisseau de l'Etat le Républicain commandé par le Cen Baudvacher Capitaine de vaisseau
puis par le Cen Berrenger Capitaine de vaisseau, comme capitaine de pavillon
Deux rôles ;
ler rôle N°2 du registre page 134 an 7
2ème rôle N° 2 du registre page 113 ler armement an 8
1er rôle Pierre Grenet matelot timonier du 2 germinal inscrit à Rouen
taxe 24 Provient de la Sirène du Germinal an 7
2ème rôle Pierre Grenet mat.timonier inscrit à Rouen taxe 24.
Le vaisseau de l’Etat La Révolution Commandé
par le Cen Rolland, capitaine de vaisseau v°13 du registre page ali 8
Pierre Grenet m.timonier inscrit à Rouen taxe 24 (du 23 brumaire à rendre au
Républicain sitôt qu'il réarmera) an 8 Débarqué le 17 prairial an 8 au Redoutable
Le vaisseau de l’Etat Le Redoutable commandé
par le Cen Berrenger, capitaine de vaisseau n°11 du registre (2ème
armement) page 91 f° 90 an 8
du 13 prairial an 8
Pierre Grenet m.timonier inscrit à Rouen taxe 24 Provient de la Révolutionle 18 prairial an 8
Le vaisseau de l’Etat le Redoutable devenu
le J.J.Rousseau à dater du 1 Prairial an 9 commandé par le Cen
Berrenger, capitaine de vaisseau n°16 du Registre page 90 et 46 an 9
Pierre Nicolas Grenet m.timonier habite Brest, inscrit à Rouen fait aide
timonier à 33 F d’après ordre du préfet maritime, ce marin ayant
9 ans de services de mer
f° 90 page 46 Pierre Nicolas Grenet aide-timonier inscrit à Rouen
habite Brest, taxe 33. Le Redoutable
devenu J.J.Rousseau an 9; désarmé d'où il redoit 66. an 9
Le vaisseau de l'Etat J.J.Rousseau commandé
par le Cen Berrenger, capitaine de vaisseau du 1er
vendémiaire an 10 n° de registre page 45 F° 46 an 10
Pierre Grenet aide timonier inscrit à Rouen taxe 33 à la Caserne
Le vaisseau de l'Etat le Scipion
commandé
par le citoyen Berrenger, capitaine de vaisseau n°34 du registre
page 44 armé à Lorient, le 1er vendémiaire an 10 F ° 40 an 10
du 18 messidor Pierre Grenet aide timonier inscrit a Rouen taxe 36
habite Brest la caserne et au Jean Jacques Rousseau.
S’est présenté au bureau des Armements le 15 octobre 1807,
porteur d’un passeport du délégué du Commissaire Général de police à
Morlaix, du vaisseau l’Océan maître de timonerie à 72 F.
Nicolas Pierre GRENET, chef de timonerie sur l'Océan, est « à la mer en guerre» du 15 octobre 1807 au 30 décembre de la même année. Il se réembarque sur le Tourville et du 28 mars 1808 au 28 octobre 1808 il est à nouveau « à la mer en guerre ». Le premier mai 1809, il passe à terre, à Brest, au service pénitencier. Il a profité de sa période à terre entre l'Océan et le Tourville pour se marier avec Angélique Françoise Chollet, née à Brest en 1784, dont les deux parents étaient morts.
« Du premier jour du mois de février 1808 à six heures du soir
Acte de mariage de Nicolas Pierre Grenet âgé de 31 ans et demi né à Rouen département de la Seine Inférieure le 10 du mois de juillet 1776 profession de chef de timonerie demeurant à Brest département du Finistère
fils majeur de feu Guillaume et de Marie Anne Violette qui demeure à Rouen d'ou est provenu son consentement au rapport de Symon et Lefevre notaires le 7 janvier dernier et de Françoise Angélique Chollet âgée de 23 ans et demi, née à Brest le 16 septembre 1784 demeurant audit Brest, fille majeure de feu Pierre Jean François et de feue Marie Jeanne Françoise Laot ses ayeux décédés.
Le tout en forme, de tous lesquels actes, et du chapitre VI du code civil, concernant les droits et devoirs respectifs des époux…
En présence de Charles Berenger capitaine de vaisseau, de Jean Baptiste Druy juge de paix du canton de Crozon et beau-frère de la contractante, de Jean Baptiste Nicolas Victorin Chollet sindic des courtiers impériaux, oncle de la contractante, et Jacques Le Goupil marchand, oncle alié (sic) de la contractante, tous d'âge requis
[signé] Grenet/ Fse Anque Chollet/ Berrenger/ Gravelinne/ Le Goupil/Druy/ Hébert/ Chollet/Perrin/ Tourot »
La famille CHOLLET s’est installée à Brest dans les années 1780 avec deux frères et une sœur, issus du mariage de Pierre CHOLLET et d’Angélique LE BAILLIF, nés dans l’actuel département de l'Eure.
L'aîné, Pierre Jean François CHOLLET, est né en 17583 à Pont-Authou, village proche de la célèbre abbaye du Bec Hellouin. Son père est fils de forgeron mais nous ignorons son métier.
Le fils suivant, Jean Baptiste Nicolas Victorin CHOLLET naît en 17604 à Saint-Georges-du-Vièvre, commune proche, à l’Ouest de Pont-Authou; tous ces lieux sont au Sud de la Seine et de la zone forestière qui s’étend entre le Havre et Rouen.
La sœur, Françoise Angélique CHOLLET, née à Saint-Georges5, s’établit aussi à Brest avant 1785 ; elle a épousé Jacques LE GOUPIL marchand de draps à Brest, qui y vit encore en 1836. Leur mère Geneviève Angélique LE BAILLIF (ou LE BAILLY) est morte en 17636.
Les trois orphelins ne resteront pas longtemps sans belle-mère : en effet le remariage de Pierre CHOLLET fut rapide: sa femme meurt le 14 avril 1763, le veuf se remarie le 9 août suivant (même pas quatre mois de veuvage). Ce n’est pas la naissance de leur premier enfant, Marie Madeleine Angélique CHOLLET, le 30 juillet 1764 qui explique cette précipitation. Pierre CHOLLET meurt en 17767.
Les trois enfants du premier lit de Pierre CHOLLET quittent la Normandie pour Brest et n’y réapparaissent plus. C’est Philippe BRUNET, oncle des enfants par son mariage à Saint-Quentin-des-Chardonnets (en 17608) avec Noëlle Françoise CHOLLET, qui est leur tuteur.
La famille CHOLLET n’était en fait que de passage à Saint-Georges-sur-Vièvre et Pont-Authou ; elle tire ses racines plus anciennes du village de Saint-Quentin-des-Chardonnets, à 4 kms de Tinchebray et 13 de Vire, dans le Bocage normand (département de l’Orne).
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8 - Pierre CHOLLET (~ 1671-1731)
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16 - Louis CHOLLET (~ 1642-1697)
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4 - Nicolas CHOLLET (1705-1752)
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17 - Marguerite DELALANDE (~ 1637-1711)
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9 - Catherine THOUMIN (1683-1726)
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18 - Julien THOUMIN (~ 1645-1711)
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2 - Pierre CHOLLET (1728-1776)
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19 - Marie CAILLY (~ 1650-)
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10 - Adrien FOUCAULT (~ 1668-1705)
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20 - Julien FOUCAULT (~ 1630-1675)
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5 - Jacqueline FOUCAULT (~ 1697-1742)
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21 - Françoise JEAN (~ 1632-1709)
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11 - Marie DOISNEL (1675-1726)
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22 - Pierre DOISNEL (~ 1645-1678)
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1 - Pierre Jean François CHOLLET (1758-<> 1800 & 1802)
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23 - Françoise LELIÈVRE (~ 1647-1707)
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12 - Marc LE BAILLY (~ 1660-)
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24 - Jacques LE BAILLY (-)
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6 - Jacques LE BAILLY (~ 1701-1755)
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25 - Isabeau BURET (-)
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13 - Anne PINSON (~ 1662-1742)
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26 - Jacques PINSON (-)
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3 - Geneviève "Angélique" LE BAILLY (~ 1730-1763)
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27 - Michelle PARIS (-)
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7 - Louise LESQUÉ OU LEQUET (~ 1706-1759)
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Le premier CHOLLET vérifié est Raoul époux de Catherine DUMONT ; le couple vit au XVIIe siècle. Leur fils aîné Robert CHOLLET aurait atteint l’âge de 106 ans9. Notre ancêtre Louis CHOLLET, fils cadet, épouse Catherine DELALANDE, morte en 1711, venue peut-être de Bernières-le-Patry (Calvados)10.
Saint-Quentin-les-Chardonnets patrie des CHOLLET et des THOUMIN :
Saint-Quentin-des-Chardonnets et son église à 4 km de Tinchebray
Extraits des actes Thoumin :
Sépulture de Nicolas Thoumin :
Saint-Quentin-les-Chardonnets : Du 11 janvier 1692 Nicolas Thoumin masson veuf de Jacqueline... environ 80 ans, décédé le dix inhumé l'onze dudit mois 1692
Sépulture de Julien Thoumin:
Saint-Quentin-les-Chardonnets. Du 17 juillet 1711, Jullien Thoumin fils Nicolas aagé d'environ 66 ans décédé le 16 et inhumé le 17 juillet 1711.
Baptême de Catherine Thourmin :
Saint-Quentin-les-Chardonnets
Catherine THOUMIN naye du et dans le légitime mariage de Julien Thoumin et de Marie Cailly le 21e jour d'aoust 1683 a été baptisée le mesme jour par Mre Richard DURAND prebtre vicaire de cette paroisse, a été nommée par Catherine Cailly (sic) mère de la dite Marie assistée de Jean Masson fils ..
la marque dudit Jean Masson/ la marque de la dite Catherine Cailly/ Durand.
Sépulture de Catherine Thoumin
« Du 6 décembre 1726 Catherine Thoumin femme de Pierre Chollet... environ 43 ans décédée le cinq et inhumée le 6 en présence de Mre Richard Durand prêtre.
[signé] Durand/ Pierre Thoumin. »
Meslay est un village du Calvados au sud de Caen, au N-NO de Falaise.
A Brest, notre ancêtre Pierre CHOLLET est «marchand mercier en 1783 » puis, pendant la Révolution et l’Empire, « commis embarquant des vivres », ce qui correspond au poste de vérificateur de l’état des vivres embarqués sur les vaisseaux ; son cadet Jean Baptiste Nicolas Victorin CHOLLET est courtier de marine et devient adjoint au maire de Brest. Nous commençons par lui.
En 1785 il est « courtier royal de l’amirauté de Brest11 », syndic des courtiers impériaux à Brest en 1808, adjoint au maire de Brest à la fin de l’Empire. Il est franc-maçon (signature dans les registres du Conseil Municipal en 1808).
Les courtiers maritimes sont utilisés par les armateurs et commandants de navires, depuis le règne de Louis XIV (édit de 1657) pour connaître les usages et obligations du port abordé. L’ordonnance de Marine de Colbert en 1681 précise que « aucun ne pourra faire fonction de courtier conducteur de navires qu’il n’ait été immatriculé au Greffe de l’Amirauté sur l’attestation que quatre notables marchands du lieu donneront de sa capacité et de sa probité ».
L’épouse de Jean Baptiste Nicolas Victorin s’appelle Marie Anne VIEL ; son frère Louis Jacques VIEL était commis des bureaux de marine à Brest.
Quelques actes :
Décès de Marie Anne VIEL en 1840:
«Acte n°787 du 14e du mois d'août 1840. Acte de décès de Marie Anne Viel épouse de Jean Baptiste Nicolas Victorin Chollet, propriétaire, décédée d'hier à cinq heures du soir Rue de la Voute n°2 âgée de 82 ans, sur la déclaration à moi faite par Pierre Charles Edmond Mesnard lieutenant de vaisseau chevalier de la Légion d'Honneur, 43 ans, petit fils de la défunte, et par Alexis Noël chirurgien major âgé de 43 ans, domiciliés de Brest. »
Décès de Jean Baptiste Nicolas Victorin CHOLLET en 1842:
« Acte n°1143 du premier jour de novembre 1842 à neuf heures du matin. Acte de décès de Jean Baptiste Nicolas Victorin Chollet, propriétaire, veuf de Marie Anne Viel, décédé hier à huit heures et demi du matin, rue de la Voûte n°2, âgé de 83 ans, né à St Georges du Vièvre département de l'Eure, domicilié à Brest fils de feu Pierre et d'Angélique Le Bailly son épouse aussi décédée, sur déclaration à moi faite par Louis Edouard Guilbert capitaine de corvette, chevalier de la Légion d'Honneur, 42 ans, petit fils du défunt, et par Paul Alexis Noël chirurgien major de la Marine, Chevalier de la Légion d'Honneur, 46 ans, domicilié à Brest. »
Avec les enfants et les petits enfants du couple CHOLLET-VIEL, nous voyons des exemples de promotion pendant les guerres maritimes de la Révolution et surtout de l’Empire de Napoléon Ier. Des carrières se sont accélérées grâce à l’émigration des officiers d’Ancien Régime de la « Royale », surnom mérité de la Marine, et grâce aux promotions désormais facilitées pour les roturiers .
Plan relief de Brest 1807-1811
« Ce plan en relief au 1/600 restitue ce qu'était la ville avant sa destruction lors de la Seconde Guerre mondiale. Il donne à voir le patrimoine bâti et son environnement. En effet, d'une surface de 130 m2, il s'étend jusqu'aux batteries et forts éloignés qui protégeaient la place forte. C'est Napoléon Ier qui ordonne sa construction, dans le cadre d'une politique offensive vis-à-vis de l'Angleterre. Le travail préparatoire est mené sur le terrain par les géomètres, et le relevé est réalisé maison par maison, avec minutie… ». http://fr.topic-topos.com/plan-en-relief-brest.
Ceci étant confirmé par les mariages de deux filles de Jean Baptiste Nicolas Victorin CHOLLET : En 1824 Louise Modeste épouse Hyppolite DAGUENET, capitaine de vaisseaux. En 1808 Marie Anne Perrine Victoire avait épousé Auguste Joseph LEBRETTON receveur des contributions directes, demeurant à Crozon.
Les deux filles issues de ce mariage, Léontine Adélaïde LE BRETTON et Aline Marie Louise LEBRETTON, se marient en 183414 et en 1836 avec des lieutenants de vaisseau.
Notre ancêtre direct Pierre Jean François CHOLLET se marie en 1781 avec Marie Françoise LAOT ; puis, veuf, avec Marie Anne KEROUANTON et enfin avec Agnès DASSUET, toujours à Brest.
Paroisse Saint Louis Brest. « Le 24 septembre 1781 Pierre Jean François Chollet fils mineur des defunts Pierre Chollet et Geneviève Le Bailly de la paroisse de Pontantou (sic) diocèse de Rouen, y domicilié de droit et de fait de cette paroisse et Marie Jeanne Françoise Laot fille mineure de feu François Marie Laot et Marie Anne Briant de la paroisse de St Renan domiciliée de droit et de fait de cette paroisse, ont canoniquement contracté mariage en face d'église devant le soussigné pretre qui par commission de Monsieur le Recteur a reçu leur consentement mutuel par paroles de présents et leur a donné la bénédiction nuptiale en conséquence des fiançailles des trois bans de leur futur mariage publiés aux des prônes des grand messes de cette paroisse par trois jours solennels consécutifs sans opposition ni connaissance d'empêchement, les mêmes bans publiés en la paroisse de St Georges du Vièvre suivant certificat de Me Bourdon curé de cette paroisse en date du quinze août dernier du décret du contractant donné par Brunet Philippe son tuteur devant Pitot notaire à Tinchebray le deux août dernier et controllé par Cauvignt légalisé par Guillouët juge principal de ce lieu et du décret de la contractante émané de la juridiction des reguaires de Léon à St Goueznou signé Caon commis juré... vu par Lenven de Coetigan sénéchal le vingt aout dernier témoins et garants de ce que dessus ont été Michel Graveline beau père de la contractante, Marie Louise et Françoise Catherine Laot ses soeurs, Jean Baptiste Nicolas Victor Chollet frère du contractant et de plusieurs autres qui signent avec les contractants.
[signé] Marie Jeanne Laot/ Pierre Jeant (sic) François Chollet/ Marie Louise Laot/ Chollet/ Larvor fils/ Françoise Catherine Laot/ Gravelinne/ Motais/ Bouvaine:Larvor/ Marie Barbe Larvor/ Nas Jques Bourin prêtre»
Ce patronyme est typiquement finistérien, de la région du Léon et plus précisément de la commune de Plouguerneau et de ses alentours ; aot (an aod) désigne la grève, le bord de mer.
Décès de François Marie LAOT à Brest :
« Le 20 avril 1772 maître François Marie Laot huissier audiencier au siège royal de Brest, époux de Delle Marie Anne Briand mort hier âgé d'environ 42 ans a été enterré dans cette église en présence de la veuve des soussignés et de plusieurs autres.
signé Larvor/ Guy Marie Larvor/ Collet/ Lavigne/ signe franc maçon Prigent/ Norman/ augustin Balaguier/ Pellé/ Delarüe curé. »
Les parents de François Marie LAOT viennent de Milizac, au moulin de Pen ar Creach. Les recherches sont encore à terminer parce que les archives des paroisses concernées ne sont pas encore toutes en ligne. Pour le moment, il faut faire confiance aux données fournies par geneabank, souvent exactes d’ailleurs.
NOTRE ASCENDANCE LAOT dans le Finistère :
(Milizac: moulin de Pen ar creach, Ploudalmézeau : moulin de Château Gautier, Saint-Renan)
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8 - LAOT (~ 1635-)
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4 - Jean LAOT (~ 1663-1703)
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9 - Marie LUCAS (~ 1640-)
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2 - Hervé LAOT (1702-1740)
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10 - Guillaume PEREZ (~ 1640-> 1682)
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5 - Marie PEREZ (~ 1670-< 1714)15
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11 - Jacquette BERGOT (-> 1682)
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1 - François Marie LAOT (~ 1730-1772) huissier audiencier à Brest
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12 - Mathieu ROUSSEAU (~ 1630-)
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6 - Charles ROUSSEAU (~ 1670-< 1727)
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13 - Mathurine LE MILIN (~ 1635-)
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3 - Marie ROUSSEAU (~ 1705-> 1761)
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14 - Tanguy KERVOEL (~ 1640-)
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7 - Catherine KERVOEL (~ 1670-)
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15 - Catherine KERMAIDIC (~ 1640-)
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NOTRE ASCENDANCE BRIANT
(à Plourin, Landunvez et Milizac – Manoir du Curru16)
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8 - Claude BRIANT (1608-1689)
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16 - Prigent BRIANT (~ 1570-1622) fils de Mathieu et de Marie SCAO
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4 - Laurent BRIANT (~ 1650-< 1726)
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17 - Françoise CLOAREC (~ 1575-1650)
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9 - Anne Renée VAILLANT (1615-1670)
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18 - Guillaume VAILLANT (~ 1590-)
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2 - Jean BRIANT (1705-1780)
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19 - Marie LE GALL (~ 1590-)
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10 - François KERDANGUY (< 1625-1685)
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5 - Magdeleine KERDANGUY (~ 1662-1742)
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11 - Anne MAZE (< 1627-1689)
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22 - Hamon MAZE (< 1609-1662)
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1 - Marie Anne Olive BRIANT (1739-)
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23 - Jeanne BOSSEUR (< 1611-)
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12 - Tanguy L'HOSTIS (1613-1689)
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24 - Tanguy L'HOSTIS (-1698)
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6 - Guillaume L'HOSTIS (1646-1720)
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25 - Marie BUZIC (-)
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13 - Françoise L'HOSTIS (1613-1721)
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26 - Jean L'HOSTIS (-)
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3 - Anne L'HOSTIS (1704-1778)
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27 - Louise COZ (-)
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14 - Yves LE FOURN (~ 1635-)
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28 - Jean LE FOURN (-1682)
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7 - Suzanne LE FOURN (1660-)
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29 - Marie COZIEN (~ 1610-1687)
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15 - Catherine LADAN (< 1639-1671)
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30 - Hervé LADAN (< 1623-)
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31 - Marie HERRY (~ 1620-1700)
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1 Il s’agit, selon toute probabilité, du fils de Pierre Louis GRENET, le perruquier de Goderville.
2 Il s’agissait en fait de la fille de son grand-oncle, mais elle était à peine plus âgée que lui. Son mari Jean Baptiste BERRENGER était témoin au mariage de Guillaume GRENET et Marie-Anne VIOLETTE.
3 Pont Authou AD Eure: « Le 24 février 1758 est né Pierre Jean François Chollet, fils du légitime mariage de Pierre et de Geneviève (un blanc) de cette paroisse. Parrain Jean Baptiste Callais - M Angélique Françoise Delanney, qui ont signé. »
4 St Georges du Vièvre AD Eure « Aujourd'hui 24 février 1760 a été baptisé un garçon né d'aujourd'hui du légitime mariage de Pierre Cholet et d'Angélique Le Bailly son épouse, lequel a été nommé Jean Baptiste Nicolas par Nicolas Bourdon curé du dit lieu et Anne Scolastique Marie Danzaville femme de Jean Baptiste Pierre Jean Du Mesnil, de la paroisse de Bayeux (?) ses parrain et marraine soussignés. signé Danzaville/ Dupont Dumesnil/ Bourdon curé de St George. »
5 St Georges du Vièvre. « Le 12 septembre 1762 a été baptisée une fille née le jour précédent du légitime mariage de Pierre Chollet et de Angélique Le Baillif son épouse, laquelle a été nommée Angélique Françoise par Julien Chollet assisté de Michelle Lebaillif ses parrain et marraine soussignés. La marque de Michele Le Baillif, julien Chollet. »
6 St Georges du Vièvre.« Ce jourd'huy quinze avril 1763 a esté inhumé par moi prestre curé de cette paroisse le corps de Angélique Lebaillif épouse de Pierre Chollet décédée du jour précédent munie des sacrements de l'église âgée d'environ 33 ans. »
7 Saint-Georges-du-Vièvre « Cejourd'hui 4 avril 1776 a été inhumé le corps de Pierre CHOLET, ancien trésorier et échevin de la charité dudit lieu, décédé du jour précédent, âgé de 49 ans et quelques mois, signé Thomas Vesque. »
8 Saint-Quentin-les-Chardonnets . « le jeudi 14 février au dit an 1760 après les publications faites par trois jours de dimanches et festes consécutifs tant en cette église qu'en celle de Bernières Le Patry des bans ou promesses de mariage d'entre Philippe BRUNET fils de défunt Pierre et de défunte Jeanne FUMEE ses père et mère, de la paroisse de Bernières le Patry d'une part
et Noëlle Françoise CHOLLET fille de défunt Nicolas CHOLLET et de défunte Jacqueline FOUCAULT ses père et mère e cette paroisse d'autre part, en présence de Jean BRENET frère dudit, Nicolas, Jean et Julien CHOLLET frères de la dite, Louis FOUCAULT oncle maternel de ladite, et Louis FOUCAULT cousin de la dite et plusieurs autres.
signé nouëlle Chollet/ P Brunet fils/ F Cholet/ N Chollet/ J Brunet/ Foucault/ la marque dudit Julien Cholet. »
9 Saint-Quentin-les-Chardonnets « du 6 août 1718, Robert Chollet aagé d'environ cent six ans décédé le cinq inhumé le six par moy curé de ce lieu, en présence de Henry Chollet son fils, Mre Richard Durant prêtre et autres. Signé Vaultier/ Durand. »
10 Saint-Quentin-les-Chardonnets « du 4 avril 1711, Marguerite De La Lande veuve Louis Chollet aagée d'environ 74 ans décédée le trois et inhumée le 4 avril 1711 en présence de Mre Richard Durand prêtre et Pierre Chollet son fils. »
11 « Brest paroisse Saint Louis: le 23 février 1785 Marie Anne Perrine Victoire fille légitime du Sr Jean Baptiste Nicolas Victorin Chollet courtier royal de l'amirauté et de Marie Anne Viel son épouse, née hier a été baptisée.
Parrain Sr Pierre Jean François Chollet marchand oncle de l'enfant Marraine Marie Michelle Texier veuve du sieur Viel sa tante. [signé] Texier vve Viel/ Texier Jan/ Savignac / Pierre Chollet. »
12 le 23 février 1785 Brest Saint-Louis : « Marie Anne Perrine Victoire fille légitime du Sr Jean Baptiste Nicolas Victorin Chollet courtier royal de l'amirauté et de Marie Anne Viel son épouse, née hier a été baptisée, parrain Sr Pierre Jean François Chollet marchand oncle de l'enfant, marraine Marie Michelle Texier veuve du sieur Viel sa tante.
[signé] Texier vve Viel/ Texier Jan/ Savignac / Pierre Chollet. »
13 «Aujourd’hui 28 vendémiaire an V de la République est comparu devant moi Nicolas Leyrot officier public Jean Baptiste Nicolas Victorin Chollet courtier du commerce maritime, assisté de Jacques Le Goupil commerçant, domicilié quatrième section et de Louis Triston marin (?) domicilié troisième section, lequel m'a déclaré que Marie Anne Viel son épouse en légitime mariage est accouchée ce jour à 6 h du matin à son domicile d'un enfant femelle auquel il a donné le prénom de Louise Modeste. [signé] .../.../ Triston/ Le Goupil. »
14 « Acte n° 193, du 23e jour de septembre 1834 à dix heures du matin. Acte de Mariage de Pierre Edouard Guilbert lieutenant de vaisseau chevalier de la Légion d'Honneur, 34 ans né à Port Louis département du Morbihan le 23 de fructidor an huit de la République (10 septembre 1800) domicilié à Brest Rue de la mairie n°19, fils majeur de Julien Marie Guilbert décédé au Port Louis le 28 novembre 1824 et de feue Marie Françoise Noyere son épouse, décédée à Brest le 26 février 1824 ses ayeux décédés suivant sa déclaration, et Léontine Adélaïde Le Bretton sans profession âgée de 20 ans née à Crozon département du Finistère le 28 mars 1814 domiciliée de droit à Guilers canton de Brest et de fait à Brest, fille mineure d'âge d'Augustin Joseph Le Bretton, propriétaire à St Fiacre en Guilers présent et soussigné en témoignage de son consentement et de feue Marie Anne Victoire Perrine Chollet son épouse, décédée à Crozon le 26 avril 1825, En marge: Décédée à Brest le 23 avril 1898.
Présents Mathieu Guilbert chirurgien major de la Marine officier de la Légion d'Honneur 43 ans frère du contractant, Joseph François Marie Lemaitre capitaine de vaisseau chevalier de la Légion d'Honneur 53 ans, Jean Baptiste Victor Bassière capitaine de frégate retraité chevalier de la Légion d'Honneur 65 ans allié de la contractante, et Hypolite Daguenet capitaine de corvette chevalier de la Légion d'Honneur 44 ans cousin de la contractante. »
« Du 26 décembre 1836 acte de Mariage de Pierre Charles Edme Mesnard lieutenant de vaisseau, veuf de Lucile Marie Louise Erbel ?, 39 ans né à Brest le trois thermidor an cinq (21 juillet 1797) y demeurant rue du Château n°50 fils majeur de feu Pierre Mesnard Capitaine de vaisseau retraité décédé à Lambezellec canton de Brest le 30 septembre 1806 et de feue Marie Anne Desroches son épouse décédée à Brest le 10 septembre dernier, et Aline Marie Louise Le Bretton, [en marge: décédée à Brest le 9 janvier 1901] 24 ans née à Crozon le 6 avril 1812 domiciliée à Brest y demeurant rue de la Voute n°2, fille majeure d'Augustin Joseph Le Bretton, ancien percepteur des contributions directes demeurant à Guilers canton de Brest présent et consentant et de feue Marie Anne Victoire Perrine Chollet son épouse, décédée à Crozon le 26 avril 1825, en présence de Yves Marie Langonné pharmacien de 1ere classe de la marine à Brest 40 ans, de Jean Baptiste Victor Bassière capitaine de frégate retraité 68 ans cousin de la contractante, de Jacques Le Goupil marchand de draps à Brest, 77 ans, oncle de la contractante et de Edouard Guilbert lieutenant de vaisseau à Brest 36 ans beau frère de la contractante, ont signé. »
15 Graphie variée, ce patronyme breton du Finistère est dérivé de Per : Pierre. Pas d’origine espagnole.
16 Siège d'une prévôté féodée ducale, le manoir du Curru est reconstruit au cours du XVIe siècle. Composé de deux corps de logis, il comprend dans son domaine un colombier et une chapelle. En ruine, il est restauré au cours de la seconde moitié du XXe siècle. Une légende attachée au bâtiment d'origine raconte que le roi Faramus aurait voulu le faire ériger en une nuit. Devant le refus de ses architectes, il s'adressa au diable, qui accepta en échange de l'âme et du corps du premier être vivant qui y entrerait. Lorsque le château fut construit, le roi lança un chat noir à travers une fenêtre, et le diable dut se contenter de l'animal. Furieux, le diable appliqua à la croisée une grille apparemment indémontable, la grille du diable, qui a été installée depuis dans le château de Kervéatoux, à Plouarzel. http://fr.topic-topos.com/finistere